C’est à la fin de l’année 2002 que le comédien Stéphan Collard lui propose une intervention contée dans une école. Il en ressort conquis. Sa pratique du didgeridoo le conduit d’abord vers la culture Aborigène. Il découvre ainsi les contes du Dreamtime remplis d’animaux et d’humour. Il en traduit deux, qu’il raconte encore aujourd’hui avec beaucoup de plaisir. Après un passage à l’AKDT de Neufchâteau, à l’occasion d’un stage guidé par Vanessa Lefèvre, il participe avec bonheur à plusieurs festivals, balades contées et autres spectacles, notamment dans des écoles. Fort de ces expériences, il se lance alors avec enthousiasme dans l’aventure de la formation longue de l’Ecole du conte de Bruxelles. Santiago Diz Parada navigue joyeusement dans l’Univers des contes, à la recherche d’histoires et de personnages pour lesquels il a de la tendresse. Formé aux arts plastiques, il entre dans les histoires par les images. Il met sa voix et son corps en mouvement avec un savant dosage de truculence, de réserve et de légèreté, pour colorer les images qu’il donne à voir.