David Giuliano

David est né au cœur de Bruxelles par une belle nuit de juin.

Son histoire commence sur un tapis de jeux, là où les dinosaures côtoient les playmobils et les Hot Wheels. En grandissant, le monde entier devient un prétexte à la créativité. Les avions passant au-dessus de lui deviennent des sorcières kidnappeuses d’enfants, les herbes et plantes dans le jardin de ses parents représentent des ingrédients pour des breuvages magiques. Les moments partagés avec sa cousine se transforment même en émissions de radio ou en cours improvisés pour peluches.

David devient adulte, mais l’imagination reste profondément ancrée en lui. La littérature et le cinéma en forment les deux piliers. Au gré de rencontres et de découvertes, son goût pour la fantasy et la science-fiction émerge, mais également son plaisir à faire frissonner les gens en inventant des histoires où réalité et fantastique s’entremêlent afin de procurer le plus délicieux des frissons.

A côté de cela, les jeux de rôle et les soirées enquêtes (murders) ont joué un rôle essentiel dans sa créativité. Fervent adepte des plaisirs de l’imaginaire, il tente d’emmener ses amis vers d’autres réalités : un monde médiéval fantastique, un univers post-apocalyptique, une réalité moderne avec des soupçons de science-fiction, une redécouverte des contes de fée : rien n’y échappe.

Peu à peu, son double héritage culturel prend toute sa valeur. De père italien (région de Molise) et de mère 100% belge (moitié wallonne, moitie flamande), David s’intéresse à ses racines. Les traditions italiennes, le folklore flamand, les spécialités wallonnes : il est sur tous les fronts.
Une formation à l’Ecole Internationale du Conte de Bruxelles lui permet de se pencher sur ses identités à travers des histoires. Cette formation très riche lui apporte rencontres, échanges, retours sur les prestations, mais aussi l’occasion de s’essayer à des univers et à des personnages éloignés de sa zone de confort.

Aujourd’hui, David raconte. Que ce soit lors des scènes ouvertes, d’une balade contée ou d’un spectacle, il crée, s’amuse, joue avec les mots. Son répertoire évolue, ses envies aussi. Son goût de l’imaginaire et de la création demeurent toutefois intacts. Il explore à sa façon les contes dans lesquels il mêle des souvenirs d’enfance, des goûts ou des odeurs qui lui plaisent, des paysages qui l’émeuvent.